Isabelle Pinçon, « Ici Algérie, cinquante fois un poème », éditions La passe du vent, 2020
« Avec des mots que j’ai cueillis en écoutant la voix multiple des poètes, j’ai bricolé une conscience de la beauté et de la douleur humaine du pays de ma naissance, et j’ai rencontré la fraternité. »
Extraits publiés avec l’aimable autorisation de l’auteur. Musique: Magali Robergeau & Gérald Méreuze. Lecture, prise de son & montage: Jacques Vincent.
Roland Dubillard, « Je dirai que je suis tombé », suivi de « La boîte à outils », éditions Poésie / Gallimard, 2003
Signifiants et signifiés dans ce recueil se nouent et se dénouent en assonances, allitérations et calembours, rencontres jubilatoires à l’assaut des surdités, des aveuglements de la raison. « Comme le poète ronchonne dans son nez! Comme il n’est pas content! Comme il y aura bientôt si longtemps qu’il est muré dans sa langue! – sa langue dans laquelle il se rappelle ce désir vif et affolant de migration, d’encourager, de laisser-aller, de lancer dans leur migration les mots, ces oiseaux. »
Extraits de « La boîte à outils ». Musique: Magali Robergeau & Gérald Méreuze. Lecture, prise de son et montage: Jacques Vincent.
Liliana Lukin, « Calligraphie de la voix », traduit de l’espagnol par Jacques Ancet, éditions Alidades, 2013.
Avec le regard sur le dehors, des mots sur la page d’où jaillit une pensée des phénomènes qui s’écoule dans le poème. « À présent tout ce qui est vivant participe à ce qui revient / et mange un peu de moi, cet appel du monde est / la condamnation pour le crime d’écriture / vécu comme une / bévue de la nature. »
Extraits publiés avec l’aimable autorisation de l’éditeur. Musique: Magali Robergeau & Gérald Méreuze, lecteur hispanique: Miguel Ángel Real, lecteur français, prise de son & montage: Jacques Vincent