Textes extraits du Quarto Gallimard, 2012.

Textes extraits du Quarto Gallimard, 2012.
La vie bon train, éditions Champ Vallon, 2013.
« La vie bon train » est un alignement de pavés en prose, tous d’égale longueur, arrêtés en gare, autant de fenêtres au travers desquelles l’auteur observe arrivées, départs, montées, descentes, entrées, sorties des passagers, des travailleurs, des animaux et même des végétaux (avec ou sans bagage). Son regard et tous ses sens sont ceux d’un anthropologue méticuleux, amusé et mélancolique, soucieux d’épuiser son sujet. « Ici le temps est le plus lent du monde sous les aiguilles d’une énorme pendule qui marque par à-coups l’heure légale ». Attente et écriture se fondent dans la réalité de la gare et dans son imaginaire « comme à Pompéi ». Dans cette « enclave hors du monde », au milieu de cette « formication obsessionnelle » , l’écriture « comme les femmes infiniment dans leur sac à main fouillent et refouilleront encore, pour trouver l’objet adéquat jusqu’au départ— et remettre de l’ordre dans tout ça. ».
« La vie bon train », éditions Champ vallon, 2013. Extrait publié avec l’aimable autorisation de l’auteur.
« Écrits cellulaires », éditions le phare du Cousseix, 2017. Enregistrement publié avec l’aimable autorisation de l’auteur.
Une collection de mots sortis des poches de l’oubli dans le flot des jours ordinaires, dépliés et classés avec soin. « Les souvenirs, on dirait, comme les bestiaux fraichement tués, réclament aussi un temps de faisandage, une période acceptable de maturation, … ».
Des poèmes dans une langue qui éclabousse, nous conduit par d’étonnants rivages syntaxiques et nous rappelle que nous parlions avant de savoir écrire. « Toute promesse est ici vertige où l’on verse ».