Printemps des poètes

Petite anthologie autour de la grâce

« le yeux se lient d’amitié / avec un pommier en fleur », écrit Anne-José Lemonnier dans Au clavier des vagues; dans Poèmes pour enfants seuls d’Étienne Paulin, on lit qu’ « il existe un hangar où le temps se repose »; dans La mesure des murs, Colette Daviles-Estinès conclut ainsi un poème: « Je voudrais qu’un rien me traverse » et Michel Bourçon, dans Les rues pluvieuses n’iront pas au ciel, nous livre: « le rouge-gorge est une joie de rencontre / une flammèche qui s’envolant au loin / sans un bruit / vers un surcroit de neige / confirme notre existence »; autant de moments de poésie qui suspendent le temps et nous livrent entiers à la grâce de leurs images.

https://30minutesdinsomnie.com/2022/01/27/michel-bourcon/

https://30minutesdinsomnie.com/2022/10/06/colette-daviles-estines/

https://30minutesdinsomnie.com/2023/10/19/etienne-paulin-2/

https://30minutesdinsomnie.com/2023/12/14/anne-jose-lemonnier-3/