
De poèmes en poèmes, dans une langue aux scansions abruptes, se fait entendre le récit de la famille d’immigrés italiens, de baraqui ferrailleurs et paysans, d’où est issue l’auteur.
« Le sol à tes pieds ne ressemble à rien. / Ce n’est pas de la terre. / Ce n’est pas de la pierre. / Ce n’est pas du plancher. / C’est sable noir, poussières et limailles. / Les heures volées aux bêtes des champs. / Tes godasses impriment d’énormes traces. »
Musique: Magali Robergeau & Gérald Méreuze.
Lecture, prise de son & montage: Jacques Vincent.